Avec le retour des beaux jours, l’envie de s’acheter un deux roues peut se faire de plus en plus pressante. Sur internet, il existe de nombreux sites, notamment de petites annonces, sur lesquels les bonnes affaires ne manquent pas.
Mais les pièges sont fréquents, et tomber dans une arnaque est vite arrivé. Pour éviter cela, RTL.fr a recensé les règles essentielles à respecter lors de l'achat d'un véhicule en ligne.
Les offres d'occasions, et encore plus celles provenant de particuliers, représentent de vraies affaires, et affichent la plupart du temps des prix attractifs. Mais attention aux offres trop alléchantes, qui peuvent cacher de véritables traquenards. Pour se faire une bonne idée du prix du marché, vous pouvez consulter les offres sur d'autres sites pour des modèles comparables. Et l'Argus reste, comme pour les voitures, une référence solide.
La personne qui se cache derrière l'offre doit être facilement joignable. "Si son numéro de téléphone commence par 0899 ou 089, ou qu’il comporte un indicatif de l’étranger, il peut s’agir d’un numéro d’appel surtaxé, ou d’une fausse annonce", prévient Euro Assurance. Une fois en contact avec le vendeur, n'hésitez pas à exiger une pièce d'identité.
Avant de procéder à la vente, il est nécessaire de vérifier son l'état du véhicule. Et si vous n'êtes pas un spécialiste en mécanique, quelques conseils de base peuvent être utiles. Par exemple un scooter affichant moins de 2.000 kilomètres au compteur doit être en excellent état.
"Les amortisseurs ne doivent pas être arqués", explique Scooter System. Les disques de freins et les plaquettes ne doivent pas être trop usés. Quant à la fourche de l'appareil, elle ne doit pas avoir subi de choc sans être changée, précise le site spécialisé.
Au moment de la vente, il ne faut pas être timide. L'acheteur est tout à fait dans son droit s'il demande d'essayer le scooter pour lequel il compte débourser une certaine somme d'argent. "Sans y passer des heures, votre tour doit être suffisamment long et le circuit varié pour que vous puissiez juger de la fiabilité de l’engin", explique Euro Assurance.
Quant aux vendeurs, ils doivent s'assurer que l'acheteur potentiel ne parte pas avec le véhicule, et peuvent par exemple demander de garder le permis de conduire et la pièce d'identité de la personne qui va essayer leur deux roues.
Si les deux roues sont pratiques pour les utilisateurs par leur petite taille, ils représentent également une proie facile pour les voleurs. Pour être sûr de ne pas acheter un objet volé, il est impératif de vérifier l'historique du véhicule : de la facture d'achat au livret d'entretien, en passant par la carte grise. À noter que le vendeur doit être en mesure de fournir deux jeux de clefs.
Les sites de mise en relation entre particuliers permettent d'avoir accès à un immense choix d'annonces à travers la France. Mais le plus pratique reste d'entrer en contact avec quelqu'un proche de chez soi, selon le site ParuVendu, qui recommande de se déplacer chez le vendeur pour procéder à la vente. Cela permet de "vérifier si l'adresse est la même que celle indiquée sur la carte grise", explique le site de petites annonces.
Il faut absolument garder une trace de la vente. C'est pourquoi il faut préférer le paiement par chèque à la transaction en liquide. Il est même préférable de demander un chèque de banque. "En effet, lors de l'encaissement d'un chèque [classique], le montant est rapidement ajouté sur votre compte mais la validité du chèque n'est vérifiée que plusieurs jours après. Par conséquent, si le chèque est faux, vous serez débité de la somme correspondante et vous aurez perdu votre moto", raconte Moto Vente.
Ce document, disponible gratuitement en mairie ou imprimable depuis internet, prouve que la transaction s'est faite en toute légalité. Il atteste que le véhicule peut être vendu et immatriculé au nom de son nouveau propriétaire.
Si malgré ces conseils vous êtes victime d’une arnaque, rendez vous dans le commissariat le plus proche de chez vous, et n’hésitez pas à signaler votre vendeur malhonnête. Un site dédié à été mis en place par le ministère de l'Intérieur.