La région parisienne deviendrait-elle une région repoussoir pour les cadres ? Une étude de Cadremploi montre qu'ils sont très majoritaires à vouloir changer d'air. Le degré de rejet commence à être plus que significatif : huit cadres franciliens sur dix souhaiteraient vivre dans un cadre de vie plus accueillant, moins rugueux et moins stressant.
C'est une demi-surprise. La nouveauté, c'est qu'ils seraient 30% à vouloir s'installer en région dans les douze mois qui viennent. Leur insatisfaction grandit au fur et à mesure que l'on s'éloigne du cœur de la capitale, mais les récriminations sont toujours les mêmes : coût de la vie excessif, problème de logement, environnement dégradé, temps de transport trop lourd (plus d'une heure et demie par jour en moyenne), et globalement stress à tous les étages.
Tout le monde rêve tous d'un cadre de vie accueillant, mais les emplois de cadres se concentrent essentiellement en Île-de-France. C'est la limite de ces projets. L'Île-de-France est, de fait, la plus grande région économique d'Europe. Elle concentre plus de 30% de la richesse du pays.
Et le TGV, qui n'a pas que des vertus, n'a fait qu’accentuer cette accumulation autour de la capitale. Cette aberration économique, sociale et écologique, qui voit s’agglutiner tous les sièges sociaux, les ministères (même celui de la Pêche ou de l'Artisanat), les administrations centrales et les grands organismes publics reste ignorée par nos responsables.
Ce qui est nouveau dans cette étude, c'est que les cadres se déclarent pour 47% d'entre eux prêts à une baisse de salaire allant jusqu'à 5.000 euros par an. Ils sont aussi nombreux (48%) à envisager, pour se faire, une reconversion professionnelle. Cela donne une idée du degré d'insatisfaction de cette catégorie de salariés et aussi du découplage qui s'est accéléré ces dernières années entre l'évolution de leurs revenus et le coût de la vie.
Quelles sont les destinations privilégiées ? Les cadres ont une forte attirance pour l'Ouest. Cela tombe bien : ces régions font depuis quelques années preuve d'un bon dynamisme entrepreneurial.
Bordeaux est très largement en tête, notamment parce que la capitale de l'Aquitaine n'est plus qu'à deux heures de Paris. Nantes arrive en deuxième position. Lyon, Toulouse et Montpellier complètent cette géographie rêvée (et peut-être un peu idéalisée) de la délocalisation des cadres franciliens.
- Le retour en grâce de la bière va profiter au site alsacien d'Obernai : Carlsberg va miser 100 millions d'euros sur Kronenbourg.
- La croissance française au deux trimestre s’est cantonnée à un petit 0,2%. Deux fois inférieure à celle de l’Allemagne. Elle a été de 4,2% aux États-Unis où le plein emploi dope les salaires.
13/20 au TER de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui offre (c'est une première nationale) le Wifi sur la ligne Mâcon-Lyon-Valence.
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