Cette lettre, c'est une première depuis qu'a éclaté le scandale des logiciels truqueurs à la mi-septembre. Au total, près de 950.000 courriers ont ainsi été envoyés depuis le 17 novembre. Cela correspond au nombre de véhicules concernés par la triche en France. Chaque directeur de marque du groupe - à savoir Volkswagen, Audi, Skoda, Seat, mais aussi pour les utilitaires - prévient ainsi personnellement l'automobiliste que son véhicule sera rappelé à partir du début 2016. Sans plus de précision sur la date et pas plus de détail sur l'opération.
Il est toutefois signifié deux points importants : cela ne coûtera pas un sou au client (opération gratuite, donc) et le temps d'immobilisation du véhicule sera le plus court possible.
Volkswagen veut aussi rassurer sur la sécurité. Dans cette lettre d'excuses, le constructeur précise que la sécurité des automobilistes n'est à aucun moment mise en cause. Prochaine étape maintenant : les détails technique de l'intervention. Parmi les solutions envisagés, Volkswagen pourrait, sur les véhicules vendus aux États-Unis, installer un réservoir supplémentaire pour stocker l'urée, utilisée pour réduire les rejets de particules (les fameuses NOx).
De l'autre côté de l'Atlantique, chez nous en Europe et en France, où les normes sur les diesels sont beaucoup moins sévères, la solution consisterait en un simple réglage. D'ailleurs, dans la lettre le constructeur allemand explique, en substance, que si cela prend du temps, c'est pour s'assurer que tout cela n'entraînera pas une baisse des performances de la voiture ou une hausse de la consommation et des rejets de CO2.
En tous cas, ce gigantesque rappel dans le monde de 11 millions de véhicules pourrait coûter pas moins de 50 millions d'euros à Volkswagen.
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