L'argument avancé par les constructeurs est partout le même : les pneus sont plus résistants qu'avant. En effet, un conducteur européen crève un pneu en moyenne tous les 70.000 kilomètres. Soit tous les sept ans. Rien à voir avec la Chine et l'Inde, où là cela se produit tous les 5.000 à 6.000 kilomètres, soit environ deux fois par an. Certes l'argument est recevable. Mais en réalité, derrière cela se cache aussi des économies de bout de chandelle. Quelques euros de gagnés sur le prix de revient d'une auto neuve, mais aussi la chasse au gaspi et aux kilos superflus.
Autant d'arguments "à la gomme" pour sacrifier la bonne vieille roue de secours, qui est de plus en plus de constructeurs proposent en option. Comptez une centaine d'euros (un vrai scandale !). Il est pourtant conseillé de la prendre. Sinon, si vous crevez un soir ou un dimanche, vous n'avez que vos yeux pour pleurer.
Alors bien sûr, nombre de voitures sont désormais équipées d'une petite galette, mais il est interdit de rouler à plus de 80 kilomètres heures avec. Autre solution : une bombe anti-crevaison. Problème : si le trou est trop gros ou si le pneu est déchiré, entaillé sur les côtés, laissez tomber. Malheureusement cela arrive de plus en plus souvent, vu l'état de nos chaussées.
Même si les kits anti-crevaison sont de plus en plus performants, votre garagiste pourra très bien rechigner à vous réparer votre pneu, préférant vous en vendre un neuf. Or vous le savez, un pneu se vend par deux. Bonjour l'ardoise salée !
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