En Direct
2 min de lecture
Un écolier écrit sur une feuille (image d'illustration)
Crédit : AFP / Archives, Joël Saget
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Faire remonter des faits de violence. C'est avec cet objectif en tête que des questionnaires seront envoyés aux élèves internes et à ceux ayant participé à des voyages scolaires. Ce projet, lancé par la ministre de l'Éducation Élisabeth Borne, intervient après les révélations de violences physiques et sexuelles à Bétharram. Avant d'être mis en place dans le public et le privé à la rentrée prochaine, l'heure est à l'expérimentation, en juin, dans quelques établissements scolaires, révèle France Info qui a pu consulter ces documents.
Le premier, à destination des écoliers en retour de voyage scolaire, comporte des questions comme : "Les adultes qui t'accompagnaient se sont-ils bien occupés de toi ?" ou encore "Est-ce que quelqu'un a voulu toucher des parties de ton corps sans que tu sois d'accord ?".
Pour les collégiens et les lycéens, deux questionnaires distincts ont été pensés : l'un pour les élèves internes, l'autre, pour ceux rentrant aussi de voyage scolaire. Le vouvoiement est de mise pour interroger les élèves du second degré. Les interrogations se portent cette fois sur le sentiment de "confiance" vis-à-vis des adultes à l’internat, le sentiment de sécurité dans certains lieux, le respect de l’intimité et les éventuelles violences subies, indique 20 Minutes.
Les numéros d’appel pour les enfants victimes de violence, comme le 119 (enfance en danger), le 3018 (harcèlement et violences numériques) et le 3114 (numéro de prévention suicide) sont indiqués en bas de page.
Reste encore à savoir comment les élèves concernés seront identifiés, les questionnaires étant anonymes. La question des moyens déployés est aussi posée : "Quand vous faites une alerte pour un enfant victime de violences sexuelles, que vous refaites une alerte deux semaines plus tard et que rien ne se passe, et que même le procureur vous explique qu’il ne peut pas tout traiter… Nous manquons par ailleurs d’assistants sociaux, d’infirmiers, de psychologues au sein de l’Éducation nationale. Les moyens de la protection de l’enfance sont insuffisants", alerte Guislaine David, porte-parole du SNUipp-FSU, auprès de 20 Minutes.
Les trois documents doivent encore être retravaillés avec les organisations syndicales d'ici la fin du mois d'avril.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte