La crise aux urgences s'enlise. Le mouvement qui a débuté au mois de mars dernier ne faiblit pas. Aujourd'hui, 217 services d'urgence sont désormais en grève, c'est deux fois plus qu'en juin. Les personnels dénoncent le manque de moyens humains et matériels. À l'image de l'hôpital de Bastia où l'eau qui s'infiltre par le toit est récupérée par une poubelle.
Des scènes similaires, il en existe dans tout l'hexagone. À Rennes, un bâton de bois sert même à tenir une perfusion. Locaux sales, couloirs bondés : le manque de moyens se fait ressentir partout. Le manque d'effectifs aussi. En début de semaine à l'hôpital Delafontaine à Saint-Denis, c'est un agent d'entretien qui a alerté Yasmina, une infirmière seule à gérer secteur, sur l'état d'un patient. "Je rentre dans le box, je m'aperçois qu'il est en grande détresse respiratoire. Du coup je le transfère en réanimation. On est passé à un cheveu de le retrouver mort dans son box", explique-t-elle à M6Info.
Un ras-le-bol général qui entraîne la grève dans plus de 200 services d'urgence. Les employés manifestent sur leurs jours de repos. En juin dernier, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé le déblocage de 70 millions d'euros, notamment pour financer des primes. Une mesure jugée insuffisante par le personnel soignant et fustigée par le collectif Inter-Urgences créé en mars pour alerter sur les difficultés de la profession.
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