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VIDÉO - Philippe Caverivière : "S’il y a quelqu'un qui ressemble physiquement à un impôt, c'est Éric Lombard"
Dans sa chronique du mercredi 16 avril, Philippe Caverivière revient sur la conférence de presse de François Bayrou, mardi 15 avril, au cours de laquelle il a déclaré que les Français ne produisent pas assez.
L'oeil de Philippe Caverivière du 16 avril 2025
Crédit : RTL
Le chiffre du jour, ce sont donc ces fameux 40 milliards d'euros d'économies. François Bayrou a prononcé, mardi 15 avril, un discours de vérité.
"On a entendu les déclarations de Winston Bayrou. Alors ce n'est pas du sang et des larmes qu’il nous promet, c'est du poppers et des larmes, parce que ça risque de nous picoter au niveau des fesses", ironise l’humoriste Philippe Caverivière.
Si François Bayrou a eu l'air de sous-entendre que la tâche ne serait pas facile - en effet, il doit économiser 40 milliards d’euros et éviter une censure - Philippe Caverivière estime que "ce n’est pas évident de commencer une carrière de funambule à 73 ans. Parce que là, notre Premier ministre, il est sans le harnais de sécurité à 200 mètres du sol".
Mais Philippe Caverivière tient une solution : "Il peut s'équilibrer avec les oreilles, mais bon !", a-t-il plaisanté, rappelant que le ministre de l’Économie, Éric Lombard, avait déjà déclaré concernant le Budget 2026 que tous les Français devraient faire un effort supplémentaire. "Et c'est vrai que s'il y a bien quelqu'un qui ressemble physiquement à un impôt, c'est Éric Lombard. Je pense qu'Éric est le fruit d'un amour entre une déclaration fiscale et une taxe foncière", a ajouté Philippe Caverivière.
Alors on les trouve où ces 40 milliards d'euros ? "Déjà, il y a un milliard dans la Seine", assure le chroniqueur. "Parce que Macron, il a fait comme les touristes à la fontaine de Trévi, il s'est mis de dos et il a fait ‘hop, un milliard, voilà, pour que la Seine soit propre’. Bon, ça ne marche pas", tacle l’humoriste.
"Bon là, François Bayrou, il a dit qu'il allait accélérer… Si vous trouvez que ça ne va pas vite, ça va être pire parce que c'est les vacances parlementaires pendant 15 jours. François, il a annoncé de grandes orientations avant le 14 juillet. Alors il nous dit qu'on ne bosse pas assez, mais quand il y a urgence, il se laisse quatre mois. Montre l'exemple au moins, François, voilà, montre l'exemple", plaide Philippe Caverivière.
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