La chronique de Laurent Gerra du 13 septembre 2019
Ce vendredi, Laurent Gerra a imité Fanny Ardant, Michel Houellebecq, Frédéric Mitterrand, Michel Chevalet, Franck Ribéry et Patrick Sébastien.
Le festival du cinéma américain de Deauville bat son plein. À cette occasion, Fanny Ardant évoque son désamour avec le "cinéma pop-corn". "Moi, j'incarne le cinéma velouté de homard aux truffes et son toast au caviar petrossian", nous dit l'actrice, décidément pas en phase avec Hollywood.
Toujours dans la culture, Michel Houellebecq révèle ses mots préférés. "Y'en a trois que j'aime bien. Prozac, Xanax et Lexomil", avoue l'écrivain. Malheureusement on ne les trouve pas dans le dictionnaire ... "Ce serait bien un Robert des antidépresseurs? Je pourrais peut-être faire ça pour mon prochain livre". Vivement la prochaine rentrée littéraire.
Le vendredi 13 semble aussi inspirer Frédéric Mitterrand : "Date maudite, où le sort s'acharne sur une humanité en désarroi. C'est la fin, nous allons tous mourir", prédit l'ancien ministre de la Culture. Heureusement Michel Chevalet tente de percer, pour nous, l'origine mystérieuse du chiffre maudit. Mais il échoue. "Vous avez raison, cette explication ne tient pas deux secondes" admet-il. Moralité, toujours se méfier du vendredi 13, Franck Ribéry le dit lui-même, "la superstissime, c'est important".
Patrick Sébastien a un nouveau concept "spécial vendredi 13" : inviter des saltimbanques qui n'ont jamais eu de chance. Comme "les Scoumounos. Des anciens couvreurs portugais qui jonglent avec des tuiles et qui finissent toujours par s'en prendre une sur la tronche", explique l'animateur, jamais à court d'idées.
