- 01m32s
1 min de lecture
Vannes : des agriculteurs en colère bloquent la ville
REPLAY / REPORTAGE - La capitale du Morbihan a été assiégée, ce lundi 15 février au matin, par une centaine de tracteurs. Les agriculteurs bretons exigent de meilleurs prix d'achat pour leurs produits.
Des manifestants en tracteur sous une borne écotaxe près de Valenciennes (Nord), le 8 novembre (photo d'illustration).
Crédit : AFP / FRANCOIS LO PRESTI
À l'aube d'une semaine décisive pour l'agriculture française, le Morbihan est secoué depuis ce lundi 15 février par le siège d'une centaine de tracteurs dans la commune de Vannes. Malgré l'interdiction de la Préfecture, les agriculteurs ont entrepris le blocage de l'agglomération ainsi qu'une manifestation à la suite de l'appel de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants. Au même moment, la crise des agriculteurs français va être au programme du Conseil des ministres européens à Bruxelles. Le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, tentera d'imposer des mesures de régulation du marché.
Les agriculteurs ont installé des tracteurs et remorques dans six rond-points stratégiques autour de la ville, notamment devant l'entrée du supermarché Carrefour. Les agriculteurs bretons réclament de meilleurs prix d'achat de leurs produits. Après de tels événements, le préfet du Morbihan s'est vu forcé d'interdire la circulation des véhicules agricoles. Seuls les services de secours pourront accéder à la commune. Cela permettra aux forces de l'ordre de procéder si nécessaire à des interpellations.
La préfecture de Vannes signale le risque d'un "trafic routier fortement perturbé". Un mouvement de plus, sur une liste d'actions qui s'allonge depuis plusieurs semaines. Une fois de plus, les agriculteurs expriment leur détresse.
- "Nos agriculteurs n'ont même pas l'élégance de mourir en silence", ironise Éric Zemmour
- Des éleveurs offrent un strip-tease et une pelle à Stéphane le Foll pour son anniversaire
- Crise des éleveurs : "Je ne suis pas un VRP qui va passer son temps à frapper à la porte de Bruxelles", lance Stéphane Le Foll
- Un couvoir breton jugé pour avoir étouffé et broyé des poussins
