Longues vacances d'été, retour chez ses parents, job d'été dans une autre ville... les mois de juillet et d'août sont souvent propices aux déplacements. Alors, bon nombre de locataires sont tentés - ou décident - de sous-louer leur appartement pour se faire un peu d'argent ou compenser le prix d'un second loyer dans une autre ville.
Mais cette pratique, si elle n'est pas bien encadrée, présente des risques pour ces locataires qui s'exposent à de lourdes sanctions. Sans accord préalable avec le propriétaire du logement, le locataire risque une résiliation de son bail et le remboursement des loyers de sous-location, voire des dommages-intérêts en cas de préjudice, indique le site du service public.
C'est pour cela qu'en mars dernier, un homme a été condamné à payer une amende de 221.000 euros pour avoir sous-loué 329 fois sur Airbnb depuis 2016 son appartement dans le centre de Paris. L'amende couvrait le remboursement des loyers perçus, ceux qu'il n'avait pas payés, des frais de réparation pour détérioration et des frais d'avocat.
Mais il est tout de même possible de sous-louer son appartement si le propriétaire est de cet avis. Sur l'accord du bailleur, doit figurer la possibilité de sous-louer ainsi que le montant du loyer, qui ne doit pas excéder celui du locataire. "La sous-location est interdite dans une résidence universitaire gérée par un Cours ainsi que dans un logement social", complète le service public.
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