Uniformes scolaires : qu'en pensent les élèves de Troyes, un an après ?

À Troyes, dans l'Aube, cinq établissements scolaires ont expérimenté l'uniforme au cours de l'année écoulée. Dans deux semaines, à la rentrée, une sixième école rejoindra le dispositif. L'objectif est simple ; réduire les inégalités liées à l'habillement et de renforcer le sentiment d'appartenance. 

Du côté des élèves, les avis restent partagés. Ania, écolière de CM1, se dit ravie de porter sa tenue marquée d'un écusson avec un renard. "Je trouvais ça pratique comme ça, on reconnaît les élèves des autres écoles par exemple aux sorties" explique la jeune fille. 

Pour elle, l'uniforme est un moyen d'éviter les comparaisons vestimentaires. L'an dernier, la petite était victime de moqueries à cause d'une veste qu'elle portait. Une de ses camarades se vantait que son habit était de marque et donc, plus cher que celui d'Ania.  

Au niveau national

Au-delà de Troyes, l'expérimentation s'étend en France. Selon les chiffres du ministère de l'Éducation publiés au printemps, une centaine d'établissements scolaires testent la tenue unique. Cependant, l'avenir du dispositif a failli être compromis. En mars, certaines collectivités menaçaient d'abandonner faute de financement. L'état a finalement annoncé la poursuite de sa participation, prenant en charge la moitié du coût des uniformes.  

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