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Un chasseur menacé après avoir abattu un cerf dans un jardin privé

Le 21 octobre, lors d'une chasse à courre dans l'Oise, un cerf a été abattu dans un jardin privé. Malgré l'évocation de son droit de suite, le chasseur est depuis la cible de menaces.

Un chasseur en forêt. (Illustration)
Un chasseur en forêt. (Illustration)
Crédit : JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
Martin Planques

Les faits initiaux remontent au samedi 21 octobre. Une chasse à courre est organisée dans la forêt de Compiègne (Oise). Comme le rapporte le Courrier Picard, un cerf pourchassé s'est retrouvé coincé dans un jardin privé de Lacroix-Saint-Ouen. Suite à l'échec de plusieurs tentatives pour déloger l'animal, un des chasseurs a abattu le cerf après s'être introduit sur le lieu privé. L'homme a depuis invoqué son droit de suite. Malgré cela, il est depuis la cible des réseaux sociaux et a affirmé avoir reçu des menaces de mort.

Le chasseur est depuis la cible des réseaux sociaux, selon 20 Minutes. L'homme a affirmé au média, avoir "reçu plus de 250 menaces de mort" depuis qu'un militant anti-chasse "bien connu" a publié des images de l'incident sur Facebook. Une pétition a aussi été lancée sur le site Change.org. Elle se sert de "l’événement" pour appeler à une réglementation "plus dure de la chasse".

Les principales voix qui s'opposent à l'acte du chasseur posent en fait le question de la légalité de l'intervention dans un lieu privé. Pour sa défense, le chasseur a invoqué son droit de suite qui lui permet d'abattre un animal notamment lors d'une chasse à courre, s'il sort d'une zone prédéfinie. Si l'animal devient un danger pour le public, il est d'autant plus de la responsabilité du chasseur de mettre fin à ses jours.

Le problème dans le cas présent survient du fait que le chasseur se soit introduit dans un jardin privé. Même dans ce cas, le chasseur peut faire jouer son droit de suite pour intervenir dans un lieu privé, à la seule condition d'avoir l'accord du propriétaire. Mais dans le cas du jardin de Lacroix-Saint-Ouen, les voix sont discordantes sur l'accord des propriétaires.

À écouter aussi

Selon L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la gendarmerie, présente sur place, a donné son accord au chasseur après avoir contacté les propriétaires du jardin. Or, selon plusieurs témoins, les propriétaires n'avaient pas donné leur accord. 
Une enquête a été ouverte pour éclaircir l'affaire.

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