Un coup de filet anti-terroriste franco-belge s'est déroulé le mercredi 5 juillet. Il serait lié à la préparation d'un attentat. La France et la Belgique sont à la recherche de "plusieurs suspects" après la découverte d'une importante cache d'armes, mercredi, à Anderlecht, en banlieue de Bruxelles (Belgique). Selon les informations du Parisien, un suspect français de 42 ans arrêté à Wattignies (Nord) est actuellement en garde à vue à la DGSI en France. L'enquête est partie de ce membre du milieu du grand banditisme, condamné pour des braquages, qui se serait radicalisé en prison. Ce serait durant son incarcération qu'il aurait commencé à entretenir des liens avec la Belgique.
Il y a quelques jours, le suspect français a été vu portant un gros sac visiblement rempli devant le box de garage d'Anderlecht où ont été découvertes les armes. La police belge y a trouvé "trois kalachnikovs, une quinzaine de chargeurs de kalachnikovs, ainsi qu’un riot gun (fusil à pompe), trois armes de poing et munitions, des radios, deux gilets pare-balles", mais aussi un gyrophare ainsi que des uniformes de police, d’agent de sécurité, de secouriste et "quatre détonateurs", a expliqué le parquet fédéral dans un communiqué.
Côté belge, les frères Akim et Khalid Saouti (40 et 37 ans) ont été inculpés de "participation aux activités d’un groupe terroriste" et placés en détention préventive. L'un d'entre eux, Akim, est connu pour par les autorités pour des faits de grand banditisme. C'est lui qui faisait le guet au moment où le suspect français a été vu avec un gros sac devant le box où a été découverte la cache d'armes. L'enquête a démontré que ce même sac a été retrouvé, quasiment vide, au domicile du suspect français à Wattignies. Selon les enquêteurs, le Français aurait pu venir déposer des armes aux frères Saouti. Selon une source proche de l'enquête, un projet d'attentat visant la France ou la Belgique avait été amorcé. Pour l'instant, les enquêteurs ne sont pas en mesure de déterminer si une cible précise avait été choisie pour l'attaque.
La décision de cette vague d'interpellations a été prise par la France qui craignait un possible attentat à l'approche du 14 juillet. S'agissant des suspects en fuite dans ce possible attentat déjoué, le parquet fédéral belge indique, via son porte-parole Eric Van der Sijpt, qu’un scénario "à la 22 mars n’est pas exclu", c’est-à-dire un petit commando forcé de se rabattre sur une "cible" alternative en urgence. "Pour le moment, nous ne disposons d’aucun élément allant dans le sens de cette hypothèse", prend soin de préciser toutefois le magistrat. Les suspects belges Akim et Khalid Saouti sont les grands frères de Saïd, cofondateur du groupe de motards Kamikaze Riders. Il avait été condamné pour "appartenance à un groupe terroriste", recrutement de candidats au jihad et apologie de l'organisation de l'État islamique (EI) sur les réseaux sociaux.
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