Au lendemain d'une vaste opération antiterroriste franco-belge, les forces de police belges sont sur le qui-vive ce jeudi 7 juillet. La Belgique recherche encore "plusieurs suspects de terrorisme" après un coup de filet à Bruxelles et dans le nord de la France, et les autorités craignent qu'ils commettent un attentat, a annoncé le parquet fédéral belge.
"Nous recherchons encore différents suspects de terrorisme (...) Nous craignons qu'ils se sentent acculés après les perquisitions. Nous craignons par conséquent la même réaction que le 22 mars" 2016 lorsque des kamikazes avaient mené une double attaque à Bruxelles, faisant 32 morts, après la découverte par la police de l'une de leurs caches, a déclaré un porte-parole du parquet à la télévision flamande VTM.
Deux frères "radicalisés", soupçonnés de préparer un attentat à l'aide d'un important arsenal, des kalachnikovs et des détonateurs, selon une source proche de l'enquête, ont été inculpés dans la soirée du 5 juillet à Bruxelles pour "participation à un groupe terroriste". Akim Saouti, 40 ans, Khalid Saouti, 37 ans, avaient été arrêtés avec deux autres personnes dans la nuit de mardi à mercredi à Anderlecht, commune populaire de l'agglomération bruxelloise, tandis qu'un cinquième homme était interpellé près de Lille (nord de la France). Cet homme est également soupçonné d'avoir planifié "une action violente", selon une source proche du dossier, mais sa garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures en vertu de la loi française.
Dans un box de garage d'Anderlecht, la police belge a trouvé trois kalachnikovs, une quinzaine de chargeurs de kalachnikovs, ainsi qu'un fusil à pompe, trois armes de poing et munitions, des radios, deux gilets pare-balles, mais aussi un gyrophare ainsi que des uniformes de police, d'agent de sécurité, de secouriste et "quatre détonateurs", avait expliqué le parquet fédéral dans un communiqué. Les deux frères ont été inculpés de "participation aux activités d'un groupe terroriste" et placés en détention préventive. Les deux autres suspects arrêtés à Bruxelles ont été relâchés.
La famille Saouti est connue des services d'enquête criminelle et aniterroriste belge. Saïd Saouti, ancien chef d'un gang de motards, les "Kamikaze Riders", adepte de rodéos musclés sur le périphérique de Bruxelles, avait été condamné l'an dernier pour "appartenance à un groupe terroriste", recrutement de candidats au jihad et apologie du groupe Etat islamique (EI) sur les réseaux sociaux. Lors de son arrestation fin 2015, les autorités avaient annoncé qu'il était soupçonné de préparer des attentats contre "plusieurs lieux emblématiques" de la capitale belge.
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