Un marchand de journaux, propriétaire de la Clio grise dérobée mercredi, raconte sa rencontre avec les frères Kouachi. Les deux terroristes lui ont adressé une seule parole : "Si les journalistes te posent des questions, tu n’as qu’à leur dire que c’est Al-Qaida Yémen."
Les tireurs, à bord d'une voiture noire, lui ont bloqué le passage. "Le conducteur descend, me met en joue avec son fusil mitrailleur. Il
me dit : 'Descends, on a besoin de ta voiture'."
Ils ont démarré, calé une première fois, puis se sont dirigés vers la Porte de Pantin
Un marchand de journaux
Le tueur s’est installé au volant. Arrive le deuxième tireur avec son pistolet lance-roquettes. "J’ai ouvert la portière arrière. J’ai eu le réflexe de leur dire que je récupérais mon chien sur la banquette arrière. Ils ont démarré, calé une première fois, puis se sont dirigés vers la Porte de Pantin." Le kiosquier a ensuite été convoqué par le Quai d'Orsay pour identifier les deux hommes.
Le marchand de journaux les décrit comme très professionnels. "Ils étaient en tenue
paramilitaire avec leurs armes à la main. Ils étaient très calmes, très
sereins, très professionnels, pas énervés. Ils n’ont jamais couru, jamais élevé la
voix. Ils n’étaient pas transpirants. A ce moment-là, ils n’étaient pas cagoulés. Ils n’avaient pas peur, n’étaient pas stressés, par
contre ils étaient très déterminés."
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.