Cette semaine,
Emmanuel Macron a fait taire la rumeur. Ça faisait des
mois qu’au café, à la piscine, au sauna, à la chasse au pinson pour l’homme en
slip à la pelle, partout, on ne parlait que de son idylle avec Mathieu Gallet,
directeur de Radio France, un beau gosse super-glabre, même moi qui suis le
dernier hétéro de notre secteur d’activité, j’étais moite en payant ma redevance.
J’étais déçu, je
me disais "On est nuls, c’est un mec du service public qui se farcit
Macron, nos patrons à nous à RTL sont même pas foutus de draguer Dupont-Aignan sur Tinder ou de griffer le dos de Poutou avec une faucille communiste cerclée
de fourrure rose dans le donjon de Kim Jong-un".
La France
entière imaginait Gallet planqué sur le balcon de Macron en boxer et T-shirt En
Marche parce que Brigitte était rentrée plus tôt que prévu du club Questions
pour un Champion. Et finalement,
rien, pas d’amant, pas de sexe, les Macron vivent une existence morne, passée à
faire des meetings où lui crie "le chômage c’est pas bien" et
"l’égalité c’est génial", tandis qu’elle applaudit en se disant
"Il a pas un pète de programme, mais foutredieu, il est beau comme un
camion".
Il faudra s’y
faire, Macron n’est pas Hollande, ce Rocco Siffredi caché derrière sa
ressemblance avec René la Taupe, et qui n’a pas pu maîtriser Fifou, le démon du
bas-ventre qui vit en lui. Macron a été
l’objet d’une rumeur, ce truc qui telle la vessie du senior qui boit de la
Jeanlain, enfle, enfle, et enfle encore, avant d’exploser. Et la rumeur, en
politique, ce n’est pas nouveau...