Tanguy Pastureau : la FIFA a fait tourner les enveloppes

Hier au Stade de France, il y avait le groupe AC/DC, et ça a dépoté du décibel, ça a fait autant de bruit que quand Lisa Angell se coince le doigt dans une porte et crie.
 
AC/DC c’est l’un des derniers groupes de rock mythiques, quand eux et les Stones arrêteront il ne restera que Patrick Sébastien, le seul non rockeur à ne parler que de pratiques sexuelles. Parce que Souchon et Voulzy sont supers, mais quand ils chantent, on n’a pas envie de boire des bières en hurlant "prends-moi Satan".
 
AC/DC, c’est du hard rock, du lourd, qui tâche, avec un type qui crie et qui pue la sueur, vous lâchez Carla Bruni là-dedans, elle convulse et ses pommettes explosent. 40 ans qu’AC/DC fait du rock, rien ne les arrête, comme Jean-Luc Lahaye quand il tombe sur un bus de jeunes filles en sortie scolaire au zoo. En 1980 Bon Scott, chanteur d’AC/DC, meurt étouffé par son vomi, un classique chez les stars du rock, avec sauter du haut d’un toit sur une dalle de béton parce qu’on a vu une piscine en bas. Là on se dit, un groupe qui perd son chanteur c’est comme un champion de flipper qui perd un bras, pas du tout, ils en trouvent un autre, qui chante pareil.
 
Brian Johnson, 67 ans, et qui glapit comme un lapin qui voit débouler Bernadette Chirac avec autour du cou le cadavre de son père. Ces gens sont là pour durer.