Syrie : faut-il dialoguer avec un régime criminel ?
La communauté internationale pointe du doigt la responsabilité du régime syrien après l’attaque chimique du 4 avril.

Le monde a saisi d’effroi et de colère mardi 4 avril alors que l'innommable a, encore, été commis en Syrie. La ville de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idleb, a été cible d’une attaque chimique, vraisemblablement au gaz sarin. Selon un dernier bilan revu à la hausse, les conséquences humaines sont lourdes. Au moins 72 personnes, dont 20 enfants, sont mortes et 170 ont été blessées dans cette attaque aérienne.
Si la Syrie est censée avoir détruit son arsenal aux termes d'un accord américano-russe, le régime a été suspecté à plusieurs reprises d'avoir à nouveau utilisé des armes chimiques comme en 2013 à Damas où plus de 1.800 personnes étaient décédées. Alors que la communauté internationale est sous le choc, même les États-Unis envisagent une riposte militaire, par le biais de frappes ciblées.
On refait le monde avec :
- Anne Rosencher, directrice adjointe de L’Express
- Virginie Le Guay, directrice adjointe du service politique de Paris Match
- Alexandre Malafaye, fondateur du think tank Synopia
- Patrick Chêne, journaliste
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