Et si votre patron dénonçait vos excès de vitesse ? C'est ce que souhaite le gouvernement. Pour la première fois depuis quatre ans, un comité interministériel de sécurité routière se réunit vendredi 2 octobre à Matignon. Depuis le début de l'année, le nombre de morts sur les routes a déjà progressé de 4,6%.
Le gouvernement doit annoncer une série de mesures, parmi lesquelles, mettre fin à l'impunité de ceux qui roulent dans le cadre de leur travail. Actuellement, dans la grande majorité des entreprises, les salariés flashés pour excès de vitesse avec un véhicule immatriculé au nom de la société ne se voient pas retirer de points sur leur permis. Tout simplement parce que leur employeur leur demande de payer le PV, mais ne communique pas leur nom aux autorités. Une pratique que le ministère de l'Intérieur veut voir disparaître, même si la "mise en œuvre juridique" n'est pas simple. Légalement, rien ne peut obliger quiconque à dénoncer l'auteur d'une infraction.
Pour que cela puisse entrer en application, il s'agirait donc pour l'entreprise de tenir un carnet de bord du véhicule, dans lequel, chaque jour, chaque conducteur serait clairement identifié. En cas de non respect de cette règle, l'entreprise écoperait d'une lourde amende. Une mesure qui permettrait de limiter les écarts. Il faut savoir que 10% à 15% des flashes de radars concernent des véhicules de société.
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