Les radars routiers ne rapportent plus autant que par le passé. 500 à 600 millions d'euros cette année, c'est presque deux fois moins que ce sur quoi tablait le gouvernement. Pour l'Association 40 millions d'automobilistes, il est temps de passer à autre chose, mais la fin des radars est-elle vraiment envisageable ?
L'État y est, en tout cas, fermement opposé. Si les recettes sont en baisse, elles devraient repartir à la hausse dès l'an prochain, avec des prévisions estimées à 720 millions d'euros. L'objectif est clair : remettre le plus vite possible le parc en état. En raison des dégradations, survenues notamment lors du mouvement des "gilets jaunes", le nombre des photos exploitables après un flash est en chute libre de près de 17%.
S'il est vrai que le gouvernement lève le pied sur l'implantation de radars, avec 300 de moins que prévu pour fin 2020, il en profite pour moderniser les appareils. C'est le cas avec les fameuses cabines tourelles, 440 d'entre elles devraient être en service fin décembre 2019.
Enfin, selon La sécurité routière, malgré toutes les critiques, les radars ont un impact sur le comportement des usagers de la route. Pour preuve, une légère baisse de la vitesse moyenne de 2 km/h en moyenne sur les routes limitées à 80, et moins 3 km/h en ville.
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