Savoie : deux alpinistes, portés disparus dans l'ascension de la Grande Casse, retrouvés morts

Les deux alpinistes de 25 ans étaient partis, samedi 5 novembre à 5h30 du matin, pour réaliser l'ascension de la Grande Casse, le plus haut sommet de la Vanoise, situé en Savoie. Une ascension dont ils ne sont pas revenus. Ils ont été retrouvés décédés, lundi 7 novembre, a indiqué le Peloton de gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) de Modane.

Les alpinistes "ont certainement été emportés par une petite plaque à vent", c'est-à-dire une accumulation de neige formée par le vent, a indiqué à l'AFP le capitaine Fabrice Rouve, commandant du PGHM de Modane. Leurs corps ont été retrouvés ensevelis dans une rimaye (type de crevasse séparant un glacier de la roche) à environ 3.100 mètres d'altitude. La coulée de neige s'est probablement produite samedi matin, selon lui.

Les deux corps ont été rapatriés lundi à Modane et une enquête judiciaire ouverte, confiée au PGHM.

Des secouristes déployés depuis samedi

Les recherches pour retrouver les deux jeunes gens avaient débuté dès samedi soir. S'inquiétant de ne pas les voir revenir, les gardiens ont prévenu le peloton de gendarmerie de Haute-montagne (PGHM) de Modane. Un hélicoptère a effectué une reconnaissance autour du sommet jusqu'à la tombée de la nuit pour les retrouver. Le lendemain, dimanche, une douzaine de secouristes avaient été déployés sur le terrain pour "sonder toutes les crevasses", en vain.

Selon des propos rapportés par Le Dauphiné Libéré, ils seraient partis avec leurs pièces d'identité. Par ailleurs, leurs affaires pour la nuit ont été laissées au refuge du Col de la Vanoise dans lequel ils avaient fait escale la nuit précédant leur départ. Cela prouve qu'ils avaient l'intention de rentrer avant la soirée.

Selon le PGHM, les deux alpinistes avaient prévu de gravir la petite face nord de la Grande Casse (3.855 mètres). Samedi soir, des traces de passage à ski ont été retrouvées sur leur itinéraire probable, ainsi que quelques traces à pied, qui ont disparu avec le vent. "À partir de là, plus aucun indice pour savoir où ils sont", a ajouté le PGHM de Modane, cité par La Montagne.

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