Roman Polanski dénonce les "zinzins" qui en veulent à son œuvre
Pour le réalisateur franco-polonais, les personnes venues manifester contre sa rétrospective à la Cinémathèque française sont comparables à des nazis.

"Avant, on pouvait brûler les livres, comme Hitler", a lancé Roman Polanski au public venu l'accueillir lors de la soirée d'inauguration de sa rétrospective à la Cinémathèque française, dans la soirée du lundi 30 octobre.
Poursuivant sur la haute inflammabilité des "pellicule en nitrate", autrefois utilisées par le cinéastes pour donner naissance à leurs films, Roman Polanski s'est ensuite réjoui du "tout numérique" dans l'industrie du cinéma. "On passe d'un support à l'autre en dépit de certains zinzins", a-t-il enfin ajouté dans des propos rapportés par Le Figaro.
Une référence à cette époque où les nazis brûlaient le savoir contenu dans les livres et une comparaison à la quarantaine de personnes venues manifester devant la Cinémathèque contre cette rétrospective.
Cette dernière est jugée "honteuse" ou "indécente" par plusieurs organisations féministes, dont Osez le féminisme, qui avait appelé à un rassemblement ce soir du 30 octobre. Une pétition demandant l'annulation de l'événement en hommage à l'œuvre du réalisateur accusé de viol par 5 femmes a également été mise en ligne. Elle a été à ce jour signée par près de 30.000 personnes.