1. Accueil
  2. Actu
  3. Société
  4. Prostitution dans des salons de massage : dix personnes jugées dont un policier
2 min de lecture

Prostitution dans des salons de massage : dix personnes jugées dont un policier

Des employées de salon pratiquaient des massages avec "finition" à la demande du client, moyennant un supplément.

Un réseau de prostitution s'organisait dans des salons de massage thaïlandais à Paris entre 2013 et début 2014 (illustration)
Un réseau de prostitution s'organisait dans des salons de massage thaïlandais à Paris entre 2013 et début 2014 (illustration)
La rédaction numérique de RTL & AFP

Dix personnes dont un policier accusées d'avoir organisé un réseau de prostitution dans des salons de massage thaïlandais entre 2013 et début 2014 doivent comparaître à partir de jeudi 12 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris. Les accusés seront jugés pour proxénétisme aggravé et traite d'êtres humains en bande organisée.

A la tête de ce vaste réseau, “Joy”, une Thaïlandaise de 42 ans gérante de trois salons dans les VIIe, XIIe et XVIIe arrondissements de Paris, où les employées, qu'elle faisait venir de Thaïlande, pratiquaient des massages avec masturbation, ou fellation à la demande du client, moyennant un supplément.

Après évaluation, les enquêteurs ont estimé le nombre de clients à environ 500 par mois, pour les trois salons, pour un chiffre d'affaires mensuel compris entre 80.000 et 90.000 euros. Lors de leurs auditions, les jeunes femmes ont expliqué qu'elles touchaient environ 600 euros par mois, pour dix à douze heures de travail par jour, parfois sept jours sur sept. Le reste de leur salaire était envoyé par "Joy" à leur famille en Thaïlande. Les jeunes femmes, sans titre de séjour, logeaient la plupart du temps dans les salons de massage.

Un policier impliqué

Parmi les autres prévenus, un capitaine de police de 44 ans de la sûreté territoriale de Paris a été renvoyé notamment pour complicité et corruption passive. Il aurait fourni aux clandestines de fausses convocations qu'elles pouvaient produire en cas de contrôle de police, ce qui leur permettait de rester sur le territoire. Ces convocations étaient ensuite revendues par "Joy" aux employées pour 600 euros.

À lire aussi

Si le policier reconnaît avoir fourni ces documents, il dément en revanche avoir touché de l'argent. Lors d'une perquisition à son domicile, une vingtaine d'enveloppes contenant environ 1.000 euros chacune avaient été retrouvées, mais il soutient qu'il s'agissait "d'économies".

D'autres complices présumés, comme le compagnon de l'époque de "Joy", mais aussi son homme de confiance et des webmasters ayant officié pour les sites internet des salons devront répondre en autre de complicité de proxénétisme aggravé et association de malfaiteurs.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

Commentaires

Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.

Signaler un commentaire

<