- 01m48s
2 min de lecture
Rentrée 2019 : "Ne dénigrez pas un prof devant votre enfant", dit Polony sur RTL
ÉDITO - C'est la rentrée pour les élèves, qui retrouvent les bancs de l'école, les copains et les devoirs. Pour leurs parents, il n'est pas toujours facile d'aider au mieux les plus jeunes.
Un élève le jour de la rentrée scolaire, 3 septembre 2018
Crédit : SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP
Être un bon parent d'élève est une angoisse pour tout le monde. Culpabilité parce qu’on n’est pas là pour les devoirs, qui, rappelons-le, sont interdits en primaire depuis 1956 au nom de l’égalité entre tous mais qui permettent que l’enfant digère ce qu’il a vu en classe.
Première règle à respecter : ce qui compte pour l'enfant c'est le discours que tiennent les parents au sujet de l'école, bien plus que votre capacité à l'aider dans ses devoirs. Toutes les études sur la réussite scolaire le montrent.
Il faut également penser à dédramatiser l'enfant s'il n'aime pas son professeur. Il le trouve ennuyeux ? Ça arrive, il y a des gens plus ou moins bons partout, on ne peut pas demander à tous les professeurs d’être géniaux. Ce qui compte, c’est qu’il rencontre au moins une fois dans sa scolarité un de ces profs extraordinaires qui vous passionnent.
Si ce n’est pas cette année, ce sera l’année suivante, et en attendant, dites-lui qu’il ne travaille pas pour le prof mais pour lui. Mais ne dénigrez pas le prof devant lui, ne le désavouez pas : votre enfant l’enregistre et la parole du prof est discréditée.
Internet, une aide dont il faut se méfier
Il est important de lui donner l'amour du savoir, la curiosité. Tous les enfants ont cela vers quatre ou cinq ans, cette envie de tout comprendre. En tant que parents, répondez systématiquement, même si c’est pénible. Même si vous ne savez pas, dites-lui "nous allons chercher ensemble".
Mais attention à ne pas le laisser chercher seul sur Internet. Car un enfant, ce n’est pas ça qu’il fait sur le net si vous l’y laissez tout seul, en tout cas avant 12 ou 13 ans. Et si vous ne devez-vous imposer qu’une chose: pas de télévision au petit déjeuner, avant d’aller à l’école.
N’importe quel professeur vous le dira : votre enfant arrive la tête farcie d’images excitantes : il est mort pour la concentration, la mémorisation et la curiosité d’esprit.
