Retour sur l'affaire Renault. Si les autorités écartent toute triche, des dépassements de normes existent toutefois. Car, si la marque au losange se trouve dans la tempête, c'est à cause d'un choix technologique : le SCR (Selective Catalytic Reduction). Un équipement qu'à zappé le constructeur au losange. Et qui pourtant est un formidable piège à particules. Ce système récent, convertit à la sortie du moteur le dioxyde d'azote - les fameux NOX - en eau, et cela, grâce à une injection d'urée.
Mais pour des raisons d'économie, le groupe a privilégié une autre technologie, le Nox-Trap, moins performant. Pour faire simple, les particules nocives sont régulièrement bullées à la sortie du moteur avec du carburant. C'est moins efficace, mais beaucoup moins cher : entre 200 et 500 euros économie par voiture. Un choix que PSA-Peugeot Citroën a fait depuis 2013. D'où les résultats. Une Peugeot 208 et 508 ont passé les tests sans encombre...
Renault veut se rattraper en investissant 50 millions d'euros, et en installant, très vite, dans les prochains mois,de nouveaux systèmes, et dans toute sa gamme le SCR. Pour être prêt pour les nouveaux tests antipollution plus sévères en 2017...
Les tests devraient changer les choses, car ils seront beaucoup plus proches des conditions réelles de circulation. En évitant des écarts dantesques entre ce qu'on nous annonce et la réalité. Cela vaut pour la pollution et aussi la consommation. Écarts qui sont en moyenne de 20 à 25%, mais qui peuvent même grimper à 40%.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.