Les préfets ont rendez-vous ce jeudi 28 novembre au matin au
ministère de l'Intérieur pour un séminaire centré sur la lutte contre
l'islamisme, l'objectif étant de mettre en place une politique offensive pour éradiquer
le repli communautaire.
"Depuis 2015, la lutte contre le terrorisme s'est
organisée autour de la radicalisation violente. Mais il y a un autre phénomène
dans certains quartiers qui tend à considérer que la loi de Dieu peut être
supérieure à la République", a expliqué le secrétaire d'État auprès du
ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, au micro d'Yves Calvi sur RTL. Selon
lui, le message à faire passer aussi est que "l'islam, ça n'est pas le
repli sur soi".
Une politique de lutte contre le repli communautaire est déjà
en place dans certains quartiers et elle va être étendue à l'ensemble du territoire.
Depuis deux ans, les autorités ont procédé à des contrôles dans certains
quartiers, dans le cadre de cette lutte, et ont enregistré les fermetures de 133
débits de boissons -qui excluaient les femmes-, de 13 lieux de culte, 9
associations et également 4 écoles hors-contrat.
Laurent Nuñez a insisté sur le fait que cette politique
contre la radicalisation violente et le repli communautaire visait une minorité
de personnes et qu'elle avait aussi pour objectif de prôner le vivre ensemble
et permettre à tous les musulmans de pratiquer leur religion sereinement.