Qui supprimer sur Facebook ?
C'est la journée internationale de l'amitié en ligne, l'occasion de faire le ménage parmi nos contacts déprimants ou effrayants.
Soyons honnêtes : parmi nos quelques centaines d'amis accumulés sur Facebook, un certain nombre d'entre eux ne sont pas indispensables. Au point que l'on pourrait même s'en passer et les envoyer aux oubliettes. Voici une typologie non-exhaustive des types d'ami Facebook bons à supprimer. Si vous en avez d'autres, dites-le dans les commentaires !
Jean-Jacques, l'ami silencieux des Internets
Il est 22h30. On regarde tranquillement des Vine de chiens lorsqu'une notification Facebook apparaît. On a une nouvelle demande d'ajout en ami ! Visiblement, on ne connaît pas ce Jean-Jacques qui veut mettre un pied dans notre intimité. Bon, on l'accepte au cas où, parce qu'avoir beaucoup de contacts sur Facebook peut donner l'impression qu'on a une vie sociale de star. (Même si on sait depuis longtemps que c'est un mensonge.)
Deux ans plus tard, Jean-Jacques ne nous a jamais envoyé un mot, mais "like" nos photos de temps en temps. Un sentiment de peur nous envahit : pourquoi avoir laissé cet étranger avoir un aperçu de notre vie ? Zou : on supprime !
Charles-Henri, le dragueur désespéré
Dans nos amis, il y a aussi Charles-Henri. Un pote d'une pote de notre cousin germain, qu'on a accepté comme ami on ne sait plus trop pourquoi (sûrement pour la même raison qu'au-dessus). Charles-Henri s'était ensuite empressé de nous draguer en messages privés, puis en commentaires de nos photos. Si parfois il disparaissait, il revenait d'entre les morts pour nous harceler de sa prose digne d'un téléfilm.
Au début, on a pu se prendre au jeu, on l'avoue. Puis Charles-Henri est devenu lourd avec ses smileys et ses fautes d'orthographe à chaque mot, et on a lâché l'affaire. Pourquoi se contenter de l'empêcher de consulter nos photos de vacances en modifiant nos paramètres de confidentialité ? Allez, aux oubliettes de l'Internet et on se replonge dans notre guide de l'amour en ligne.
Marie-Joëlle, l'éternelle déprimée
Marie-Joëlle, c'est la fille qui se plaint tout le temps, pour tout et n'importe quoi. Super douée en philosophie et en français, elle se prend malheureusement un peu trop la tête. Facebook n'échappe pas à ses considérations noires.
"Encore une journée qui ne sert à rien...... marre de tout", écrit-elle à peu près quinze fois par mois, sans plus d'explications. Face au statut "Ça va mal", on décide d'être compatissante et de lui demander en commentaire ce qui ne tourne pas rond. La réponse n'attend pas : "Rien". Oui : Marie-Joëlle sait être constructive.
N'oublions pas qu'une de nos bonnes résolutions prises pour 2015 est de nous éloigner des personnes toxiques. Si certaines envahissent notre timeline d'ondes négatives, elles n'y ont pas leur place.
Gustave, le fêtard qui en fait trop
Gustave est un papillon de nuit. Son truc, c'est de sortir avec ses potes jusqu'à l'aube, enchaîner bières, cigarettes et blagues vaseuses. Dans son immense bonté, Gustave a décidé que tous ses amis Facebook doivent en profiter aussi.
Ils ont droit toutes les semaines à un florilège de photos où Gustave apparaît l'oeil lubrique, dans une boîte sombre ou une rue mal éclairée, une bouteille à la main et ses potes sous le bras. Passionant. Que dire de leurs mini vidéos où ils tuent l'ennui à coup de blagues ou d'expérimentations foireuses ? Au secours, la vie est trop courte pour supporter cet étalage digne d'un épisode des Ch'tis à Mykonos.
Eugénie, l'inconditionnelle des théories du complot
Eugénie n'a qu'une passion dans la vie : débusquer les complots et les Reptiliens se cachant à la tête du pouvoir et des médias. À 19 ans, elle a un beau crédo : "On ne peut faire confiance à personne, même pas à sa maman."
Eugénie se sent investie d'une mission : informer ses contacts Facebook de tous les mensonges dont ils sont victimes, à coup d'articles "révélation" sortis d'on ne sait où, et de vidéos obscures voyant les Illuminatis partout. Pour éviter de s'arracher les cheveux à chaque fois qu'elle publie un post, mieux vaut la supprimer de nos amis.
Notre mère, à un clic du commentaire de trop
Ça fait mal de le dire, mais avoir notre mère/père ou autre parent en contact Facebook n'est pas la meilleure idée qui soit. Parce que c'est important d'avoir un espace privé, loin de leur regard certes bienveillant mais peut-être trop présent. Non pas pour faire tout et n'importe quoi, mais parce que devenir autonome passe par là.
Par ailleurs, ne pas donner permettre à nos géniteurs d'accéder à notre profil évite aussi les commentaires dégoulinants d'amour sous notre nouvelle photo de profil. Même s'ils sont mignons, ils nous enlèvent toute crédibilité.
