C'était une promesse d'Emmanuel Macron. À compter du 1er janvier 2023, les moins de 26 ans peuvent recevoir, gratuitement et sans ordonnance, des préservatifs en pharmacie. Le but de cette mesure étant de lutter contre la hausse des maladies sexuellement transmissibles (MST).
Mais dans les faits, cette mesure n'est pas encore parfaitement appliquée et certains refusent de le faire. Certains pharmaciens ont tenté de justifier en évoquant un retard à l'allumage de la part du gouvernement : "Le 1er janvier, nous n'avons pas été avertis de la procédure à suivre. Cela a démarré à partir du 8, 10 janvier", ainsi assuré un pharmacien. Pourtant, le ministère de la Santé a nié tout retard et a confirmé que, dès le 3 janvier dernier, toutes les pharmacies ont reçu un courrier avec la marche à suivre.
Du côté de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques (FSPF), c'est l'incompréhension qui prime. "C'est très surprenant", a déclaré à RTL, Philippe Besset, le président de la FSPF. "Les annonces ont été faites très rapidement, et don peut-être, tout le monde ne s'est pas approprié la mesure assez vite. Pour autant, les informations ont été passées. Je vais faire circuler à nouveau l'information", a-t-il assure.
Néanmoins, la mesure n'est pas un échec. Sur les trois premières semaines de janvier, près d'1 million 300.000 préservatifs ont été distribués en pharmacie.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.