Mettre fin aux idées reçues sur la stérilisation. C'est ce que souhaite la SPA avec la publication de l'étude Opinionway réalisée aux mois de mars et d'avril 2019.
En effet, si aujourd'hui 65% des vétérinaires souhaitent rendre la stérilisation obligatoire, c'est parce qu'elle améliore considérablement la vie et la santé du chat. Dans plus de 9 cas sur 10, la stérilisation évite les tumeurs mammaires quand elle est réalisée avant les premières chaleurs (entre 4 et 6 mois). Elle limite le risque de contracter des maladies infectieuses mortelles comme le sida du chat (FIV) ou la leucose féline (FELV).
La stérilisation augmente également l'espérance de vie du chat. Un chat de rue vit entre 2 et 5 ans alors qu'un chat stérilisé en famille, lui, a une espérance de 20 ans.
Et si communément, on pense à l'opération pour le chat femelle, le chat mâle a également des avantages à la stérilisation. Outre la protection contre les maladies infectieuses, le chat stoppera ses nuisances sonores et arrêtera de marquer son territoire avec son urine. Il fuguera moins également.
Stériliser son chat est aussi utile aux propriétaires. Ils verront leurs vies bonifiées, notamment avec l'arrêt des miaulements aux moments des chaleurs, des disparitions et des bagarres.
Enfin, stériliser son chat aide à réduire la surpopulation féline et à lutter contre l'abandon. "La prolifération des chats est inacceptable. Il y a trois jours, le centre de Saint-Omer a sauvé une cinquantaine de chats dans un appartement. La propriétaire était dépassée par les animaux, et ne les stérilisaient pas" déclare Émilie de Marco, secrétaire générale de la SPA, contactée par RTL.fr.
Dans les refuges, près d'un chat sur deux recueilli a moins de 6 mois. En 2018, l'association a récupéré 22.000 chats. Plus de 10.000 étaient des chatons. "Ceux qui arrivent chez nous sont chanceux. Il faut aussi penser aux autres, tués, noyés ou jetés dans la nature parce que les propriétaires n'arrivent pas à les donner" affirme Émilie de Marco.
Pourtant, plusieurs freins empêchent les propriétaires de sauter le pas. Pour 38% d'entre eux, le coût de l'intervention demeure l'opposition principale. Pour la secrétaire générale de la SPA, "il faut que ces derniers pensent aux coûts qu'engendrent les cancers, ou les blessures provoqués par les bagarres" des chats non-stérilisés. Suivent dans la liste de refus de stériliser ensuite la peur de l'opération, la crainte d'un changement de comportement ou le souhait d'avoir au moins une portée...
La SPA continue de tirer la sonnette d'alarme. "Il faut agir à la source, chez les propriétaires, pour éviter des drames, sinon, on ne peut pas avancer" conclut Émilie de Marco.
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