Avec les épluchures, GRDF fait du biogaz. Il y a quelques villes déjà en France qui demandent à leur habitants de trier les déchets organiques et qui les récupèrent pour produire du méthane.
Ces déchets sont versés dans une cuve, chauffés et brassés. Des bactéries les transforment en gaz, qui est désormais injecté dans le réseau du gaz de ville. Cela marche très bien aussi avec les déchets agricoles (la bouse de vache, la paille).
C'est une énergie renouvelable. La France est très en retard sur le sujet. L'Allemagne a beaucoup plus de sites. Le secrétaire d'État à l'Écologie, Sébastien Lecornu, vient de lancer un groupe de travail pour voir comment aider la filière.
L'objectif est précis : il faudrait qu'il y ait dans la consommation totale de gaz en France 10% de biogaz en 2030. Il y a même une association d'experts en énergie, Negawatt, qui a calculé que 100% du gaz français pourrait provenir des déchets en 2050. Le volume serait suffisant.
Le biogaz permet de remplacer les énergies fossiles. C'est mieux pour le climat. Quand on l'utilise pour faire rouler une voiture, il émet 95% de particules fines en moins. C'est mieux pour nos poumons.
Pour l'instant, les usines de méthanisation sont installées plutôt vers des activités qui produisent beaucoup de déchets organiques, donc des fermes.
En Île-de-France, il y a un site dont la construction a commencé au zoo de Thoiry. Bientôt le fumier des animaux - essentiellement des éléphants - va permettre de chauffer le château du zoo et huit villages tout autour.
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