Le port du
masque va devenir obligatoire en entreprises à la rentrée "dans tous les
lieux clos publics et privés collectifs". C'est ce qu'a annoncé la
ministre du travail Élisabeth Borne. L'accueil de cette nouvelle mesure,
destinée à limiter la propagation du coronavirus sur ce terrain-là, est mitigé.
Notamment du côté du Medef.
"On se
méfie de ses mesures générales qui sont parfois difficilement applicables et
puis qui, par ailleurs peuvent créer une psychose dans l'opinion publique et chez
les salariés, au même moment où c'est la confiance qui doit l'emporter", souligne
Patrick Martin, président délégué du Medef, sur RTL.
"Il y a
moins de 40 clusters actifs qui ont été identifiés en entreprises. Il y a 1,7
million d'entreprises qui ont des salariés. Ça conduit à relativiser l'ampleur
du phénomène. Qu'on ne néglige pas ! Nous, notre objectif, en plein accord avec
le gouvernement, c'est d'éviter un reconfinement. Mais il faut raison garder".
Selon lui, "il
y a des entreprises pour lesquelles ça ne se justifie pas" et il faut
faire du "cas par cas". "Il faut trouver le bon équilibre entre
la nécessaire reprise de l'activité et les messages contradictoires que ce type
de mesures peuvent envoyer à l'opinion publique, aux salariés et aux dirigeants
eux-mêmes."
Enfin,
Patrick Martin estime que le masque obligatoire dans les espaces clos en
entreprises va engendrer, pour une société de 500 salariés par exemple, jusqu'à
30.000 euros de dépenses supplémentaires par mois.
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