Promesse de campagne d'Emmanuel Macron visant à "renforcer le lien police-population", la police de sécurité du quotidien (PSQ) est sur les rails. La concertation autour du projet, piloté par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, a été lancée le 28 octobre. Entre la mi-novembre et le 10 décembre, 70.000 policiers et gendarmes ont répondu au questionnaire envoyé aux 250.000 membres des forces de l'ordre (soit 28% de participation) pour aider à définir les contours de la police de sécurité du quotidien (PSQ).
L'objectif, a rappelé l'ancien maire de Lyon en marge d'un déplacement sur le thème de la sécurisation des fêtes de fin d'année à Montfort-l'Amaury (Yvelines), est de "classer les priorités qui peuvent être celles de la population, des élus, des policiers, des gendarmes, des forces de sécurité".
La consultation portait sur six thèmes : la présence sur la voie publique, l'efficacité de l'action face aux infractions du quotidien, la confiance mutuelle entre la population et les forces de sécurité, la mobilisation des partenaires locaux, l'accès du public au service de la sécurité et l'adaptation à l'environnement local.
Annoncée début janvier, l'expérimentation débutera finalement "la première quinzaine de février". Gérard Collomb n'a pas encore dévoilé les noms des villes sélectionnées pour expérimenter cette "police de sécurité du quotidien". "Les villes pilotes n'ont pas été choisies", a-t-il déclaré, alors que quinze sites devraient être sélectionnés.
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