"Ils se sont vus mourir. Le cauchemar que chacun redoute : une catastrophe aérienne frappe les esprits pour cette raison", constate Pascal Praud. "On a le sentiment que les passagers aperçoivent la mort. Dès lors, on s'identifie, et on monte à bord du vol Barcelone - Düsseldorf", ajoute-t-il.
"Qu'aurais-je fait ? À qui penserais-je ? Aurais-je été digne ? Serais-je terrifié ?", s'interroge le journaliste.
Il poursuit : "La descente de l'avion a duré huit minutes. On voit le commandant de bord qui tambourine. L'instant d'horreur où les passagers comprennent. La panique, les cris, les pleurs, et toutes les mémoires qui tournent, les souvenirs qui surgissent, les paroles qu'on n'a pas dites. La mort en direct, effrayante, programmée, inéluctable".
On monte à bord du vol Barcelone - Düsseldorf
Pascal Praud
"Nous sommes vivants aujourd'hui. le printemps a commencé. Il nous reste beaucoup plus que huit minutes à vivre", lance Pascal Praud. Il adresse ce conseil : "Appelez votre femme, vos enfants, qui vous voulez, et parlez-leur, comme s'il ne restait que huit minutes à vivre".
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