Directeur d'école accusé de viols : "Ça fait peur", dit Pascal Praud

REPLAY / ÉDITO - Le directeur d'une école primaire iséroise, soupçonné de viols sur des élèves de sa classe de CP, a reconnu les faits en garde à vue. Il avait déjà été condamné pour détention d'images pédopornographiques.

Pascal Praud

Crédit : RTL

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"Comment est-ce possible ? : c'est la question que tout le monde se pose", entame Pascal Praud. "J'entendais les témoignages des parents d'élèves : la même incrédulité, la même incompréhension. Comment est-ce possible ?", insiste-t-il.

"D'abord techniquement et juridiquement, il n'y a pas eu d'interdiction prononcée en 2008 d'exercer une activité avec des mineurs", constate le journaliste. "Parfois vous rêveriez d'avoir le juge devant vous. En 2008, le professeur est condamné parce qu'il possède des images à caractère pédopornographique d'enfants, et le juge dit : 'Vous allez pouvoir continuer d'enseigner !'. C'est incroyable, c'est inadmissible", rage-t-il.

C'est confondant d'incompétence, d'irresponsabilité, de légèreté

Pascal Praud

"La suite : le professeur devient directeur d'école. Il postule, il est accepté. L'éducation nationale ne regarde pas son casier judiciaire ? Comment est-ce encore possible ?", lance encore Pascal Praud. "À moins qu'elle n'étouffe ce genre d'incident !"

"Cela signifie qu'à l'heure actuelle, il existe peut-être en France des instituteurs qui ont été condamnés pour recel d'images pédopornographiques, et qui font la classe sans que des juges soient intervenus, sans que l'Éducation nationale soit au courant", se morfond-il.