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France-Brésil : "Entre ici, Didier Deschamps !", clame Pascal Praud
REPLAY / ÉDITO - La rencontre amicale du jour au Stade de France est l'occasion de célébrer les plus jeunes centenaires du pays : ceux qui ont porté plus de cent fois le maillot bleu de l'équipe de France.
Pascal Praud
Crédit : RTL
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"Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante", peut-on lire sur la frise du Panthéon. "Entre ici, Didier Deschamps avec ton cortège de médailles", clame Pascal Praud imitant André Malraux. "Le bleu de chauffe, comme le bleu de France, lui va si bien", poursuit-il.
"Centre ici, Thierry Henry, le joueur aux semelles de vent, léger et rapide comme une carrière de footballeur !", tonne encore le journaliste. Marcel Desailly, Patrick Vieira : "Black is beautiful !". Et Zinedine Zidane, "né un 12 juillet à Saint-Denis".
Il note que seuls manquent à l'appel Lilian Thuram ("depuis qu'il porte des lunettes, il voit moins ses anciens amis"). "France-Brésil : rendez-vous en tête-à-tête avec nos souvenirs", ajoute Pascal Praud.
Aux grands hommes la patrie reconnaissante. Mais le Panthéon est décousu !
Pascal Praud
"Nous nous sommes tant aimés. Mais que reste-t-il de 1998 ?", interroge-t-il. "Une chanson, une vieille chanson de Gloria Gaynor. Une amertume aussi : la France black-blanc-beur, les Champs-Élysées, 'Zidane président !', vivre ensemble", répond-il.
"On faisait semblant d'y croire. On n'y croit plus !", regrette-t-il. "Aux grands hommes la patrie reconnaissante. Mais le Panthéon est décousu !", tente-t-il. "Je savais que je vous arracherai un sourire", dit-il amusé.
"France-Brésil. Foin de mélancolie ! Et un, et deux, et trois zéro ! Allez on n'oublie rien et on recommence. On n'a pas tous les jours 100 ans", conclut Pascal Praud.
