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Un véhicule de gendarmerie.
Crédit : LOU BENOIST / AFP
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Ce matin, il y a eu une cérémonie en hommage au gendarme mortellement percuté près de Mougins (Alpes-Maritime), lundi 26 août. Une cérémonie durant laquelle la veuve d'Éric Comyn, a accusé la France d'avoir "tué [son] mari". Elle cible l'"insuffisance", le "laxisme" et l'"excès de tolérance" du système législatif qui a laissé le suspect libre. "Attention, je ne parle pas d'étrangers, mais de récidivistes", a-t-elle précisé. "Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ? Faut-ils qu'ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ?", a-t-elle cinglé.
Dans Les auditeurs ont la parole, sur RTL, Fabrice est venu témoigner. Car ce sexagénaire a vécu une histoire similaire à celle de la famille d'Éric Comyn. Il raconte avoir perdu, en 1979, son père, également gendarme, à l'âge de 15 ans lors d'une course poursuite.
"Un soir, alors qu'il était de permanence, mon père a été appelé. Le lendemain matin, à 6 h, j'ai entendu qu'on frappait à la porte. Ma mère est allée ouvrir et je l'ai entendu discuter avec des voix masculines. Elle est venue dans ma chambre. 'Papa a été blessé à la tête. Fais une petite prière pour lui', m'a-t-elle dit", raconte Fabrice. Son père a reçu une balle de fusil dans la tête le 23 novembre 1979, avant de décéder en février de l'année suivante. Il poursuivait alors des hommes, également multirécidivistes, ayant pris en otages des personnes âgées dans un camping-car.
Le suspect "va être jugé et prendre 15 ans. Avec les remises de peines, il sortira dans 10 ans et on considèrera qu'il a payé sa dette à la société", poursuit-il. "Mais ce n'est pas à la société qu'il faut payer sa dette. Il a une dette envers la veuve et les deux enfants. Et cette dette-là, elle ne se payera jamais. Ils ont pris perpétuité", raconte-t-il, expliquant que sa blessure "n'est toujours pas très bien refermée", même 45 ans après.
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