Le suspect assure avoir renversé le gendarme "involontairement". Le chauffard, qui a percuté et mortellement blessé un gendarme dans la soirée du 26 août 2024 lors d'un contrôle routier, va être déféré pour "meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", a indiqué le procureur de la République de Grasse.
Le parquet va requérir le placement en détention provisoire du suspect, qui "affirme" n'avoir pas vu le gendarme sur la chaussée et l'avoir "percuté involontairement et, pris de panique, avoir quitté les lieux," a précisé le procureur dans un communiqué.
"À la suite aux faits survenus le 26 août 2024 à Mougins, il résulte des auditions du mis en cause
que ce dernier affirme avoir percuté le gendarme involontairement et, pris de panique, avoir quitté les
lieux. Il affirme n’avoir pas vu le gendarme sur la chaussée, précise le communiqué. À l’issue de l’examen psychiatrique pratiqué au cours de la garde à vue, l’expert conclut, à ce stade, à
son entière responsabilité pénale et à son accessibilité à une sanction pénale.
Sa garde à vue va être levée cet après-midi afin de le déférer au parquet de Grasse à 15 h en vue de
l’ouverture d’une information judiciaire des chefs de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité
publique, infraction passible de la réclusion criminelle à perpétuité, et de refus d’obtempérer.
Le parquet prendra des réquisitions de placement en détention provisoire."
Le ministre démissionnaire de l'Intérieur a précisé que le chauffard présumé était "un cap-verdien en situation régulière" en France, détenteur d'un permis de conduire valide, était déjà connu pour de "nombreux délits routiers et notamment des refus d'obtempérer". "Ce qui s'est passé hier, c'est un crime, c'est un acte criminel", avait insisté le ministre.
La victime, un adjudant de 54 ans était marié et père de deux enfants, âgés de 12 et 16 ans. Un important dispositif avait été immédiatement mis en œuvre par les forces de l'ordre pour retrouver le fuyard, avec un hélicoptère et l'appui de gendarmes des groupements des départements voisins.
Selon Gérald Darmanin mardi matin, il y a 25.000 refus d'obtempérer par an en moyenne. "Il y a eu des pics, jusqu'en 2021 c'était 27.000-28.000, même si ça a un petit peu baissé, entre 20.000 et 23.000 ces trois dernières années" et "5.000 touchent directement des policiers, des gendarmes ou des citoyens sur des passages piétons à côté", a affirmé le ministre.
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