1. Accueil
  2. Actu
  3. Société
  4. Orléans : une médecin agressée pour une question de vaccin contre le coronavirus
2 min de lecture

Orléans : une médecin agressée pour une question de vaccin contre le coronavirus

VU DANS LA PRESSE - Une généraliste a été menacée à son cabinet d'Orléans dans le Loiret par trois individus après une consultation liée au vaccin du coronavirus.

Un médecin (illustration)
Un médecin (illustration)
Crédit : Online Marketing / Unsplash
Romain Giraud

Un sentiment de lassitude. Une généraliste exerçant à Orléans, dans le Loiret, a été agressée lundi 22 novembre dernier à son cabinet par trois individus pour une simple question de vaccin contre le coronavirus. C'est après une consultation avec une dame d'une soixantaine d'années que les évènements ont débuté. Cette dernière, ne voulant pas se faire injecter, pour le moment, sa troisième dose, s'est vue notifier par la professionnelle que cette décision devait être mentionnée dans son dossier médical

"Je lui ai simplement dit que je notais cet élément dans son dossier médical. Ceci, notamment, pour des raisons médico-légales, si par exemple elle devait être hospitalisée en urgence", a-t-elle expliqué dans les colonnes de La République du Centre. C'est alors que la patiente s'emporte, "une véritable crise d'hystérie", se rappelle celle qui exerce dans le quartier de l'Argonne. "Elle voulait à tout prix que cette mention soit retirée, ce que j'ai refusé", a-t-elle détaillé. 

Quelques heures plus tard, c'est le fils de la patiente, accompagné de deux autres individus, qui font irruption dans le cabinet médical : "Je les entendais hurler, cogner contre des portes et des murs et dire qu'ils allaient me montrer, m'apprendre les choses, en m'exhortant à ouvrir la porte. J'étais tétanisée. Nous avons prévenu la police, qui s'est déplacée et a calmé les choses". En attendant les forces de l'ordre, la médecin a eu le temps de se mettre en sécurité dans son bureau. 

Des situations de tensions de plus en plus récurrentes

Toujours très affectée, la victime, qui a expliqué avoir eu "la peur de sa vie", s'est vue expliqué par la police que "l'infraction n'était pas suffisamment caractérisée", pour pouvoir porter plainte, "mais que mon signalement était tout de même bien pris en compte et que je pouvais écrire à la procureure de la République". 

À lire aussi

La professionnelle de santé a par ailleurs déploré des situations de tensions extrêmes de plus en plus récurrentes : "Cela avait commencé avant la vaccination. Nous, médecins, avons le sentiment de ne pas être suffisamment considérés", a-t-elle regretté. 

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

Commentaires

Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.