La ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé l'extension du nombre de vaccins obligatoires pour les jeunes enfants, qui passent de trois à onze au 1er Janvier 2017. Cette mesure, très controversée, est "une démarche pédagogique" selon le pédiatre et infectiologue Robert Cohen de l'hôpital de Créteil, invité de RTL Grand Soir mardi 26 septembre.
"Ce ne sont pas 11 nouveaux vaccins. Ce sont les vaccins qui avant étaient recommandés et qui deviennent obligatoires : dans la réalité 90 % des enfants recevaient déjà ses vaccins" a-t-il rappelé. Ses nouveaux vaccins, s'ils sont obligatoires, ne feront pas l'objet de sanctions en cas de non-administration : les parents qui refusent de faire vacciner leurs enfants ne seront donc pas condamnés.
Le principal, selon Robert Cohen, est que ces vaccins "soient exigibles dans les collectivités." Un enfant non vacciné ne pourra donc pas accéder aux écoles, centres aérés, crèches, etc. "Les enfants non vaccinés augmentent le risque pour les autres enfants, même ceux vaccinés" a-t-il expliqué.
Dernière information pratique, le pédiatre a déclaré que les injections seraient regroupées - 7 à 8 injections entre 2 et 15 mois pour l'enfant - pour éviter aux parents de prendre de nombreux rendez-vous chez le pédiatre.
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