"À notre arrivée sur le tarmac, il y avait les pompiers" : sur RTL, un passager du vol Paris-Ibiza qui a atterri en urgence à Clermont-Ferrand raconte "la panique" à bord

Quatre jours après l'atterrissage en urgence d'un vol Paris-Ajaccio, une nouvelle frayeur a eu lieu. Un Airbus de la compagnie Vueling, reliant Paris à Ibiza, a dû se poser à Clermont-Ferrand hier en fin d'après-midi mardi 23 décembre.  Un "problème technique mineur", d'après l'aéroport. Des passagers ont rapporté avoir vu des flammes sortir de l'un des moteurs.

Au micro de RTL, Jonas témoigne : "Au bout de 45 minutes, on a commencé à s'en sortir comme des vibrations en dessous de nous avec des bruits bizarres. On se demandait ce que c'était. Puis, on a été voir les stewards. Ils nous ont dit qu'il n'y avait rien".

Ce passager raconte que "dix minutes plus tard, ils nous ont annoncé qu'il y avait un problème technique et qu'on devait aller à l'intérieur en toute surgence à l'aéroport le plus proche". "Donc, il y a eu une petite panique dans l'avion. Tout le monde se regardait. On ne savait pas trop ce qui se passait. On regardait. par le hublot, mais il faisait nuit, donc on ne voyait pas grand-chose", décrit-il. 

"On était tous très soulagés"

Et d'ajouter : "Apparemment, il y a des passagers qui ont vu du feu dans le moteur à l'arrière. J'ai eu vraiment peur, je vous avoue". "En plus, je ne voyais rien. Je ne savais pas où on était. Je n'arrivais pas à savoir si on était au-dessus des nuages. À un moment, je pensais qu'on était au-dessus de la mer, très proche de l'eau. Je ne voyais pas grand-chose, il faisait nuit".

Jonas se souvient de l'ambiance et de la panique à bord. "Quand on voit le regard des gens qui ne savent pas ce qui se passe et qui s'inquiètent, on s'inquiète". "Avec tout ce qui s'est passé ces derniers temps, forcément, ça rajoute de l'inquiétude. On a atterri après 15 minutes. Donc on était tous très soulagés. À notre arrivée sur le tarmac, il y avait les pompiers, les gendarmes, la police. On est resté 45 minutes dans l'avion avant de démarquer et rentrer dans l'aéroport de Clermont-Ferrand. On a essayé de rester optimistes et de ne pas penser au pire des scénarios au bord", a-t-il confié.