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Musée du Louvre : une hausse des tarifs de 29% à six mois des JO de Paris
Il faudra débourser cinq euros de plus en 2024 pour pouvoir visiter le Louvre. L'annonce a été faite ce vendredi 8 décembre par le musée parisien.
Le musée du Louvre (illustration)
Crédit : JOEL SAGET / AFP
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Entrer au Louvre sera plus cher en 2024, année olympique et paralympique à Paris : le musée a en effet annoncé ce vendredi 8 décembre une hausse du prix du billet, qui n'avait pas bougé en sept ans.
À partir du 15 janvier, l'entrée sera facturée 22 euros. Son prix était fixé à 17 euros depuis 2017. Soit une augmentation de 29% à comparer à l'inflation de 30% enregistrée sur la même période, selon l'indice des prix à la consommation de l'Insee.
Pour rappel, le Louvre est le musée le plus visité au monde (7,2 millions de personnes en 2022) et a engrangé 76,5 millions d'euros l'an dernier grâce à la billetterie. Une somme qui, selon son rapport annuel, ne couvre qu'un quart de ses charges de fonctionnement, le reste étant financé par les crédits du ministère de la Culture et par d'autres ressources, dont le mécénat.
Financer une seconde entrée
"Plus d'un visiteur français sur deux entre gratuitement", précise le musée dans un communiqué. Sont concernés les moins de 25 ans, les chômeurs, bénéficiaires des minima sociaux, handicapés et accompagnants, enseignants, professionnels de la culture et journalistes.
Sur les 8,7 millions de visiteurs estimés en 2023, 3,6 millions d'entre eux - soit 41% - devraient ne pas payer d'entrée.
Dans les années à venir, avec cette hausse des prix, le musée espère financer un projet d'ouverture d'une seconde entrée, en plus de celle sous la Pyramide inaugurée en 1988, aujourd'hui saturée. Elle s'effectuerait par la façade est, au niveau du métro Louvre-Rivoli. Le calendrier et le coût ne sont actuellement pas connus.
L'institution poursuit dans le même temps ses acquisitions d'œuvres. Le Louvre a d'ailleurs lancé un appel aux mécènes début novembre pour devenir propriétaire d'une nature morte de Chardin, Le Panier de fraises des bois (1761), dont le montant atteint les 24,3 millions d'euros.
