En Direct
1 min de lecture
Moins de béton, plus de nature : l'artificialisation des sols recule
Des arbres et des cultures qui disparaissent au profit de logements et de bureaux. Cette tendance est à présent à la baisse.
Des habitants d'un immeuble de 15 étages démunis face à la panne de leur ascenseur à Marseille
Crédit : RTL
Lors de canicule ou d’inondation, la bétonisation des sols est pointée du doigt comme facteur aggravant. Bonne nouvelle, elle a baissé de 40% en 15 ans. Depuis 2009, date à laquelle a commencé l’étude, le nombre d’hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers qui ont été transformés pour accueillir des logements, des bureaux et autres infrastructures a chuté.
En 2009, 30.931 hectares d’espaces naturels ont été bétonnisés. En 2023, plus que 19.000 hectares. Et c’est une tendance de fond car 2023 est le chiffre le plus bas depuis le début de l’étude selon les chiffres publiés par le Cerema, le centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement.
Deux grandes raisons expliquent cette baisse. La première est la densification urbaine. C'est-à-dire que l’on construit plus de logements ou de bureaux sur un même espace. Soit en faisant des immeubles plus hauts, soit des locaux plus petits. Mais aussi en étant plus efficace dans l’aménagement des lieux comme éviter des mètres-carré inutiles. Aujourd’hui, sur un hectare plus de 2000 m² de bâti sont construits, avant 2010 c'était moins de 2000 m2 de bâti.
La seconde raison de la baisse de la bétonisation est l'utilisation des espaces vacants. Des commerces ou des friches industrielles abandonnés sont réaménagés. C’est plus laborieux à mettre en place car il faut retrouver les propriétaires, dépolluer les sols parfois, mais c’est une tendance en hausse. Le recyclage concerne aussi le bâti !