Miss France 2026 : le président de la société réagit aux témoignages de violences sexuelles

Des témoignages de violences sexuelles secouent le monde des Miss et la présidence de la société a réagi. Vendredi 5 septembre, Hubert Guérin, ancien collaborateur de Geneviève de Fontenay au sein du comité Miss France, a été interviewé sur le plateau de Tout beau tout neuf, sur W9, après la publication en juin, d’un livre dans lequel d’anciennes candidates témoignaient de violences sexuelles en marge du concours. Celles-ci auraient été commises entre 1990 et 2002.


Ces témoignages anonymes, mis en avant dans cette interview ont fait réagir le président de la société Miss France, Frédéric Gilbert, dans un communiqué publié sur Instagram. Celui-ci assure que "la société Miss France a pris connaissance des allégations rapportées dans le livre Miss France, du rêve à la réalité, de Hubert Guérin". Il se veut tout de même prudent dans ses propos : "Nous ne pouvons juger de la véracité de ces allégations, qui, selon l’auteur, correspondent à une période antérieure à la prise de contrôle de la société Miss France par Endemol, puis par le groupe Banijay. Néanmoins, s’ils étaient avérés, ces faits toucheraient à des sujets qui nous concernent tous profondément : la sécurité, la dignité et le respect de chaque femme."

Frédéric Gilbert invite ensuite "toute personne concernée à saisir les autorités compétentes et à se rapprocher d’un conseil qui l’informera précisément de ses droits".


Une "omerta" dans la société Miss France

Mais si cette réaction se veut, certes, bienveillante, mais surtout prudente, Hubert Guérin assure avoir tenté d’informer la société Miss France. Lors de l’interview de vendredi soir, il a été interrogé sur l’absence de réaction de l’organisation dans son livre. Il assure avoir contacté "le président de la Société Miss France par texto par téléphone, en demandant des entretiens". Il n’aurait jamais eu de réponse avant que son numéro de téléphone ne soit bloqué "le 28 février 2025" après avoir informé Frédéric Gilbert "des témoignages". Selon l’auteur, cela "montre bien qu’il y a une omerta, ça montre bien qu’on n’a pas envie de parler".

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