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Évacuation du camp de migrant de la porte d'Aubervilliers de mardi 28 janvier.
Crédit : Philippe LOPEZ / AFP
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Ce mardi 28 janvier au matin, le camp de migrants de la porte d'Aubervbilliers est en cours d'évacuation. C'est le dernier grand camp de la capitale où 1.000 à 2.000 personnes survivent au bord du périphérique malgré les maladies et les rats.
Selon Julien Fautrat, présent sur place pour RTL, cette évacuation a débuté avec plusieurs semaines de retard. Le démantèlement d'un "camp de la honte", comme le qualifie des militants associatifs. Il y a 900 tentes noircies installées dans la boue et entourées de toxicomanes. Un bidonville dans lequel ont beaucoup de mal à survivre les migrants. "Le froid, la pluie, les odeurs d'excréments", voilà ce qu'évoque l'un d'entre eux.
Un Somalien a d'ailleurs été retrouvé mort la semaine dernière. Mohammed, migrant somalien, espère que le gouvernement français et Emmanuel Macron prendront la mesure de l'urgence de la situation. Le quartier est bouclé et une bretelle d'accès du périphérique est barrée. Le préfet parle de "mise à l'abri" pour évoquer l’évacuation du plus gros campement de migrants en France situé porte d'Aubervilliers à Paris.
L'État doit mettre en place ce qui est de sa responsabilité légale, c'est-à-dire accueillir les demandeurs d'asile
Dominique Versini, l'adjointe à la maire de Paris en charge des Solidarités.
Les migrants devraient être évacués vers des centres d'hébergement. Des places ainsi que des gymnases ont été réquisitionnés. Dominique Versini, adjointe à la maire de Paris, en charge du dossier et directrice du Samu social, assure que "le ministre Castaner s'était engagé à procéder à cette évacuation avant la fin de l'année mais que rien n'a été fait".
Selon elle, cette évacuation "était nécessaire à cause des intempéries, mais aussi des conditions de vie et de l'indignité". "Nous n'avons de cesse de mettre des équipes mobiles pour répondre aux besoin fondamentaux" des migrants. L'ajointe à la maire de Paris en charge des Solidarités demande à l'État de "mettre en place ce qui est de sa responsabilité légale, c'est-à-dire accueillir les demandeurs d'asile".
Elle assure qu'ils représentent la moitié des migrants de ce camp de la porte d’Aubervilliers. "15 à 20% sont des réfugiés politiques, c'est vraiment une situation qui fait honte à la France je trouve", conclut Dominique Versini avec indignation.
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