La
question migratoire est l'une des priorités de Gérard Collomb, le ministre de
l'Intérieur, qui durcit la ligne gouvernementale. Face à l'afflux de migrants à
Calais, le futur ex-maire de Lyon a ainsi décidé de renforcer la présence
policière. "Trois unités supplémentaires de forces mobiles, soit plus de 150
policiers et gendarmes, seront envoyées sur place dès aujourd'hui", a-t-il
annoncé ce mardi 6 juin dans Le Parisien, où il détaille les grandes lignes de
son action Place Beauvau.
Pour Gérard Collomb, "l'essentiel
est de tarir les flux d'arrivées". "Nous devons d'abord réprimer les
atteintes à l'ordre public et lutter contre les filières de passeurs. Les
personnes qui demandent l'asile ont évidemment vocation à être prises en charge
dans la dignité. Celles qui sont en situation irrégulière doivent, en revanche,
être éloignées. Enfin, celles dont la demande d'asile relève d'un autre État
membre doivent être réadmises dans cet État", a-t-il ajouté.
Comme le précise lemonde.fr, la population migratoire à Calais semble en majeure partie
composée de migrants arrivant directement d'Italie, après avoir traversé la
Méditerranée, et les demandeurs d'asile n'ont pas l'obligation d'avoir des papiers en règle pour déposer un dossier.
Gérard Collomb a aussi consulté les élus locaux, notamment Natacha Bouchart,
la maire de Calais, et Damien Carême, celui de Grande-Synthe. "Notre
priorité, c'est que Calais et le Dunkerquois ne demeurent pas des lieux de
fixation et que les 'jungles' ne s'y reconstituent pas", a indiqué le ministre
de l'Intérieur. Qui envisage de coordonner son action avec son homologue
britannique.
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