Marseille : le snack cachait un véritable arsenal de guerre
La police surveillait l'établissement, soupçonné d'héberger un trafic de drogue. Mais le butin découvert est bien plus vaste...

Carton plein pour la police de Marseille. Elle est tombée, mardi, sur un arsenal d'armes de guerre en démantelant un point de vente de stupéfiants dans un snack, a-t-on appris jeudi 29 avril.
Outre les 8,2 kg de résine et d'herbe de cannabis, les policiers ont découvert, dans un logement situé juste au-dessus du snack, qui servait de lieu de revente, de nombreuses armes de guerre et de poings, des munitions, un gilet pare-balles, un brouilleur d'ondes de téléphones portables et des cagoules "déjà portées", a indiqué la Direction départementale de la sécurité publique.
Des armes de guerre
Parmi les armes se trouvaient un fusil d'assaut kalachnikov, un pistolet mitrailleur scorpio monté avec un silencieux, un fusil à canon scié approvisionné avec de la chevrotine, un pistolet automatique Colt .45 avec des chargeurs approvisionnés, dont un engagé, un pistolet automatique zastava calibre 7.65 avec un chargeur approvisionné et engagé, une réplique en plastique de Kalachnikov.
Les policiers ont également retrouvé plus de 500 munitions, dont 400 de 7.62, calibre typique de la kalachnikov, et deux chargeurs de kalachnikov vides.
Trois suspects connus des services de police
Après avoir reçu une information, les policiers des brigades des stupéfiants avaient placé sous surveillance cet établissement de restauration rapide à la lisière de la cité Félix Pyat, dans le 3e arrondissement de Marseille. "Malgré la configuration des lieux et la méfiance des trafiquants", ils ont pu constater plusieurs transactions "dans l'établissement", indique la police.
Après avoir arrêté un consommateur, ils ont perquisitionné le magasin et, grâce aux chiens, ont été conduits dans un logement au-dessus de l'établissement.
Trois personnes, le gérant et les deux employés, âgés de 29 à 33 ans, ont été interpellés. Déjà connus des services de police, ils ont été placés en garde à vue.