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Les déchets non collectés s'entassent dans les rues lors d'une grève des collecteurs de déchets, le 13 octobre 2017 à Marseille.
Crédit : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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Cela fait cinq jours que les poubelles s'entassent dans les rues de Marseille. Quelque 200 grévistes, qui ont récemment été transférés au groupe Derichebourg, bloquent depuis le mercredi 16 octobre les trois centres de transfert de la ville, empêchant la collecte des déchets dans tout Marseille. Jean-Claude Gaudin, maire de la ville, a réagit en se disant inquiet de "la salubrité de nos rues et de la santé publique de nos concitoyens."
La revendication des éboueurs : le maintien d'une prime qui, selon eux, a été diminuée par Derichebourg quand elle est devenue le nouveau prestataire du ramassage d'ordures dans ces arrondissements. De son côté, le groupe explique que "les revendications portent sur le maintien d'avantages dont ils bénéficiaient chez leurs anciens employeurs, alors même que les dispositions appliquées par le groupe Derichebourg leur sont plus favorables en termes de pouvoir d'achat."
La société dénonce des revendications qui "évoluent au fil des négociations" et l'intervention "de représentants syndicaux extérieurs à l'entreprise, salariés de sociétés concurrentes" qui "empêchent le dialogue, surenchérissent en permanence et s'expriment dans la presse en alimentant le conflit par de fausses informations".
"Les délégués syndicaux ont empêché la tenue de deux référendums sur la reprise du travail, organisés à la demande des salariés et sous contrôle de deux huissiers de justice", a indiqué Derichebourg. Selon l'entreprise, "depuis la reprise des contrats par le groupe, la direction a constaté que le temps de travail des personnels transférés des sociétés précédemment délégataires des contrats, dépasse rarement 4 heures par jour pour un salaire moyen mensuel de 2.250 euros brut pour un équipier de collecte à 2.530 euros brut pour un chauffeur".
En 2007, un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) avait quantifié à 3 heures 30 le temps de travail effectif des agents de collecte des ordures ménagères qui travaillaient pour l'agglomération marseillaise. Ce rapport avait fini par aboutir à la négociation d'un nouveau système de collecte prévoyant théoriquement la fin du "fini-parti", système où les agents peuvent quitter leurs postes une fois leur travail accompli. L'accord avait aussitôt été décrié, car il laissait la possibilité d'un départ anticipé de l'agent sous certaines conditions.
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