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Magnanville, grèves... "Dans quel pays vit-on ?", se demande Pascal Praud
ÉDITO - Le journaliste réagit au climat délétère qui a survolé la France mardi 14 juin. Il en a assez.
Pascal Praud
Crédit : RTL
"Printemps pourri, climat délétère, ras-le-bol général... Effrayant : voilà l'adjectif qui revenait mardi 14 juin dans la bouche de ceux qui découvraient, commentaient, regrettaient cette actualité déprimante", fait remarquer Pascal Praud. "Effrayant qu'un policier et sa compagne soient assassinés. Effrayant que la CGT paralyse depuis des semaines ce pays, la CGT qui ne représente qu'elle-même, la CGT qui gangrène, instrumentalise et empêche le débat social", égrène-t-il.
"Effrayant les casseurs qui entrent dans Paris comme les loups de Reggiani et qui attaquent l'Hôpital Necker des enfants malades", poursuit le journaliste qui raconte qu'il se trouvait en début de soirée sur le boulevard du Montparnasse. "La plupart des vitrines, restaurants, magasins, cinémas sont taguées, brisées", témoigne-t-il. "Effrayant ce pouvoir politique qui ne répond plus, cette loi Travail dont personne ne veut, effrayant le tout", s'étonne-t-il. "La meilleure formule, je l'ai entendue heures sur l'antenne de RTL, quand un manifestant se demandait 'dans quel pays on vit ?' Oui aujourd'hui je me le demande", conclut Pascal Praud.
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