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Les Républicains : NKM utilise la présidentielle autrichienne pour montrer l'inefficacité du "ni-ni"

FACT CHECKING - La députée Les Républicains de l'Essonne oublie simplement que les partis traditionnels autrichiens, éliminés au premier tour, n'ont pas donné de consigne de vote.

Nathalie Kosciusko-Morizet, le 14 avril 2015.

Crédit : LOIC VENANCE / AFP

Les Républicains : NKM utilise la présidentielle autrichienne pour montrer l'inefficacité du "ni-ni"

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Cyprien Cini & Loïc Farge

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Nathalie Kosciusko-Morizet est une farouche opposante au "ni-ni", qui consiste à ne pas donner de consigne de vote quand un candidat de l'extrême droite est au deuxième tour face à un candidat du PS, par exemple. La députée les Républicains s'est basée sur la dernière élection autrichienne, qui a vu la victoire du candidat écologiste Alexander Van der Bellen face à celui de l'extrême droite Norbert Hofer, pour montrer l'inefficacité du "ni-ni".

"Si les électeurs autrichiens avaient appliqué le 'ni-ni' (...) on aurait un président autrichien d'extrême droite. On l'a évité, mais on l'a évité de peu", a-t-elle déclaré sur France 2. Or au contraire, ceux qui sont habituellement les deux grandes formations traditionnelles autrichiennes - les partis social-démocrate (SPÖ) et conservateur (ÖVP), éliminés dès le premier tour - n'ont pas donné de consigne de vote. Ils ont justement pratiqué le "ni-ni", et les Verts ont gagné.

Toujours à propos de ce scrutin, NKM a déclaré que le vainqueur avait devancé son adversaire de "3.000 voix". En fait, l'écart qui les sépare a été d'un peu plus de 30.000. Soit dix fois plus.

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