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Un badge de police nationale française (image d'illustration)
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
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Des courriers envoyés aux CRS, une porte taguée à Pontault-Combault, un policier poursuivi par un homme à scooter à Choisy-le-Roi... Depuis ces derniers jours, les forces de l'ordre sont la cible de membres présumés de l'ultra gauche.
Les fonctionnaires sont de plus en plus prudents concernant la protection de leur vie privée. Il ne faut pas que leurs noms fuitent, que leurs domiciles soient connus. Interrogé par RTL, Benjamin est en poste dans une Bac (brigade anticriminalité) parisienne, il vit en colocation avec deux autres policiers : "On n'a pas nos noms respectifs sur la sonnette, c'est encore le nom de l'ancien locataire".
Et ça ne s'arrête pas là : pas de profil Facebook, pas de compte Twitter. Sur la route, une fois le travail terminé, la prudence est extrême. "On essaye de faire attention aux voitures qui pourraient éventuellement nous suivre. Ça m'arrive parfois même de changer d'itinéraire quand j'ai un doute ou alors de faire plusieurs tours de ronds-points pour être sûr que le véhicule qui nous précède prenne une direction qui n'est pas la nôtre", explique-t-il.
C'est après les attentats, en 2015, que le comportement de Benjamin a changé. Mais depuis le mouvement des "gilets jaunes" et les menaces de l'ultra gauche, il estime que ses collègues doivent désormais redoubler de vigilance.
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